Um Nabil, une commerçante historique
Um Nabil est originaire d’Artas, a aux alentours de 75 ans et travaille depuis 38 ans dans le souk de Bethléem. Elle occupe les premières marches à l’entrée du marché, vers Star Street. Elle vend ses légumes à tout le monde. Tous les matins, sauf le vendredi, elle se fait transporter au marché pour 20 shekels (5 euros). Elle est resté ici alors que les autres fermiers ont été déplacés plus au fond du marché, du fait de son vieil âge. Le marché est le lieu dans lequel elle a passé le plus de temps dans la vie. Elle connait tout le monde, « ils sont plus que des clients, ce sont des amis ».
Son rapport à Bethléem et la place de la Nativité
Elle trouve que Bethléem a beaucoup changé et en particulier la place de la nativité. Elle explique, avec une certaine nostalgie, que « c’était mieux avant. » Selon elle, depuis que l’on ne peut plus se garer, les gens ne viennent plus à la place de la nativité. Mais elle ne s’y rend guère que pour les célébrations et rencontrer son fils qui la ramène chez elle. Elle explique que la place est squattée par les jeunes, une génération qui n’a pas la même relation avec la ville, elle les trouve plus égoïstes.
Um Nabil, a historical merchant
Um Nabil is from Artas, she has around 75 years old and has been working for 38 years in the souk of Bethlehem. She occupies the first steps at the entrance of the market, near Star Street. She sells her vegetables to everyone. Every morning, except on Fridays, she is transported to the market for 20 shekels (5 euros). She wanted to stay here, because of her age, while other farmers were moved further into the market. The market is the place where she spent the most time in life. She knows everyone, « they are more than customers, they are friends ».
Her regards upon Bethlehem and Manger Square
She finds that Bethlehem has changed a lot and especially the Manger Square. She explains, with nostalgia, that « it was better before ». According to her, since we can no longer park, people shall not come in Manger Square anymore. But she only goes there for the celebrations and meeting her son who brings her back home. She explains that the place is used by young people, a generation that does not have the same relationship with the city, she finds them more selfish.